lundi 27 novembre 2017

CONFERENCE DU SAMEDI 25 NOVEMBRE 2017

 «  L’eau : du puits… au canal de Provence »
par Raoul Décugis.

Un vrai régal ! Un conférencier à la voix très audible (pas d’ampli.), plein d’humour pour une conférence très, très, instructive.
Il nous rappelle que le problème de l’eau est plus que jamais d’actualité.
Source de conflit entre les peuples due à l’augmentation de la demande (agriculture intensive, piscine, golf…) alors que le réchauffement climatique entraîne la sécheresse.
 Le modèle provençal de la recherche de l’eau, en usage il n’y a pas si longtemps, est donc utile à rappeler.
Il nous cite d’abord les grands travaux d’irrigation :
-          XIIème siècle, premier canal de la Durance vers le Vaucluse,
-          XVIème canal de Craponne,
-          XIXème le canal de Marseille,
-          XXème les barrages sur la Durance à Serre-Ponçon, sur le Verdon à Ste Croix.
Mais avant, il y avait eu bien sûr les grands travaux des Romains dont il nous reste les vestiges (Pont du Gard…) !
Puis il se délecte à nous rappeler toute l’ingéniosité des paysans pour disposer de l’eau, car il pleut en Provence comme partout ailleurs mais de façon irrégulière et l’eau doit être stockée, recherchée, protégée, économisée.
« Eici l’aigo vau d’or ».

La recherche de l’eau, avec les sourciers, le captage des sources, le transport de l’eau, les puits, ce sera l’occasion de nous expliquer ce qu’est une ASA.
De magnifiques photos de puits fermés ou ouverts, dans la campagne, près des maisons ou à l’intérieur de celles-ci, de puits publics, de citernes, de bassins, de mines d’eau, d’aiguiers, de norias, d’éoliennes, de sembles et enfin le puits aérien de Trans-en-Provence, passant alternativement de notre Provence aux pays de climat méditerranéen.

 Au passage il nous fait connaître les lois régissant le « Patecq ».

Et nous arrivons au Canal de Provence et à ses 5000 kms de canaux qui irriguent actuellement les régions déficitaires. Tout est pour le mieux actuellement !
Mais avec le réchauffement climatique, le déficit en neige, le retrait des glaciers, la sécheresse, l’accroissement de la population, nos habitudes qui ne sont plus économes, en sera-t-il toujours ainsi ?
Et avant de terminer, petit clin d’œil pour rappeler tous les Saints qu’on implorait pour  voir tomber la pluie !

Public très attentif et qui s’attarde en posant des questions.
                                                                                                  texte : Renée  Photos : Rémy

vendredi 17 novembre 2017

SORTIE DU 13 NOVEMBRE 2017 : MONT FARON - LE CASTELLET


Le Mont Faron, qui domine Toulon à 584 m d'altitude offre un vaste panorama maritime, qui s'étend des îles d'Hyères au Bec d'Aigle de La Ciotat.



La visite du mémorial offre donc l'occasion d'une belle promenade touristique, l'accès au Faron pouvant s'effectuer soit par téléphérique (hélas pas pour nous en raison de très fortes rafales de vent), soit par une route taillée en corniche que nous avons parcourue tous bien emmitouflés dans les voitures.










C'est le général de Gaulle, président de la République, qui voulut qu'un mémorial rende hommage aux combattants de l'armée B et commémore le débarquement allié d'août 1944 auquel les troupes françaises avaient massivement participé.

En effet, ce 15 août 1944, en Provence, les Alliés avaient lancé un deuxième débarquement, deux mois après celui de Normandie, avec pour nom de code Dragoon. Il avait pour objectif d'établir une tête de pont entre Agay et Cavalaire, et de conquérir les ports de Toulon et de Marseille, avant de remonter le long du Rhône et de faire la jonction avec l'armée de Patton venue de Normandie. Un fait historique crucial dans la libération du pays
Ce mémorial avait été inauguré par le chef de l’Etat le 15 août 1964.
Mais le 15 août 2014, lors des célébrations du 70ème anniversaire du débarquement de Provence, François Hollande avait annoncé la rénovation du site.
C’est chose faite en 2017. Il vient d’être complètement repensé pour devenir le Mémorial du Débarquement et de la libération en Provence.
Deux parties le composent : la première est consacrée à l'évocation historique. Dans des salles d'expositions, photographies, maquettes, armes et uniformes, rappellent le déroulement du débarquement et ses différents épisodes.























Dans une salle audiovisuelle, un écran géant animé, de 17 m de développement, représente la côte provençale, d'Anthéor à Marseille, et fait revivre dans leurs grandes lignes toutes les opérations, depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu'à la libération de Marseille. 

Un film, composé d'images prises lors du débarquement, est projeté sur un écran de cinéma.
La seconde partie concerne davantage le souvenir. Beaucoup d'objets personnels apportent à cette exposition une touche émotionnelle
A l'extérieur des bâtiments se situent un canon antichar, un canon antiaérien, ainsi qu'un tank Sherman amené là à titre symbolique. Sur le muret qui longe la montée vers le mémorial, plusieurs plaques ont été apposées à la mémoire de combattants.


















La visite terminée, impossible pour nous de pique-niquer comme prévu, étant donné la force du vent qui fait tomber les branches des pins et nous empêche même d’avancer sans nous tenir. Nous optons donc pour un déjeuner dans la guinguette située à environ 2kms du site.
Le repas terminé, direction Le Castellet. 

C’est un superbe petit village médiéval, perché au sommet d’un promontoire. On y trouve de jolies petites places bordées de maisons anciennes soigneusement restaurées. On peut y entrer par 2 belles portes dont une  fortifiée et parcourir les ruelles en pentes, jalonnées de nombreuses boutiques d’artisanat et de galeries de tableaux.






















Après avoir courageusement arpenté le village (en raison du fort vent et de la chute des températures) nous reprenons le chemin du retour, les poumons régénérés par le grand bol d’air de toute cette journée !
texte : Chriss  Photos : Rémy